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Votre demande d’indemnisation auprès de Wizz Air est rejetée. Que devez-vous faire maintenant ?

Vous avez introduit une demande d’indemnisation qui a été rejetée.

C’est extrêmement frustrant, surtout si vous demandez vous-même une indemnisation Wizz Air, sans l’aide d’une société d’indemnisation de vol. Vous n’êtes pas sûr à 100 % d’avoir droit à une indemnisation, et ce refus vous décourage. Que devez-vous faire dans ce cas ? Cela vaut-il la peine d’essayer ? Oui, cela vaut la peine de réessayer. Ou, du moins, confiez votre dossier à des experts en droits des passagers aériens. Ils poursuivront la procédure en votre nom. Mais ce n’est pas la seule option.

Vous pouvez continuer à défendre vos droits par vous-même.

Votre demande d’indemnisation auprès de Wizz Air est rejetée. Que devez-vous faire maintenant ?

Il existe d’autres moyens d’obtenir l’argent de Wizz Air.

Mais avant d’aller plus loin, consultez la réglementation relative aux indemnisations et revoyez vos droits. Avez-vous même droit à une indemnisation ?

1. Travailler avec des sociétés d’indemnisation des vols

Votre demande d’indemnisation de vol est rejetée ?

Dans ce cas, le plus simple est de faire appel à une société d’indemnisation des passagers aériens. À notre avis, c’est aussi la meilleure façon de contester l’affirmation de la compagnie aérienne selon laquelle vous n’avez pas droit à une indemnisation. Les sociétés d’indemnisation des vols s’en occupent quotidiennement.

Il vous suffit de remplir un formulaire en ligne, de fournir une copie de votre carte d’embarquement et de votre passeport. Vous signez ensuite la demande en ligne, et c’est tout. Vous n’avez à vous soucier de rien d’autre, car la société d’indemnisation s’occupe du reste. Vous n’avez pas non plus besoin de communiquer avec Wizz Air. La société d’indemnisation de vol avec laquelle vous travaillez s’en charge également. Si vous avez des questions supplémentaires, la société d’indemnisation vous contactera.

Le seul inconvénient de cette option réside dans les frais. La plupart des sociétés d’indemnisation des vols facturent des frais de l’ordre de 25 à 45 % du montant de l’indemnisation.

Nos partenaires offrent ce service.

Si vous choisissez cette option, voici ce que vous devez faire :

Allez sur cette page

Remplir un formulaire de demande

Télécharger des documents*

Signer en ligne

Et voilà — le reste est pris en charge par des professionnels.

* Votre carte d’embarquement et une copie de votre passeport ou de votre pièce d’identité.

Quel est le coût d’un tel service ?

De nombreuses sociétés de défense des droits des passagers aériens ne demandent pas de frais initiaux et vous ne payez rien s’il s’avère que vous n’avez pas droit à une indemnisation. En revanche, si la société obtient une indemnisation de Wizz Air, vous devrez payer entre 25 et 45 % du montant de l’indemnisation. Le reste du montant vous est transféré.

Il faut compter au moins 2 à 3 mois avant de recevoir l’indemnité de vol de Wizz Air. L’indemnité est transférée sur le compte bancaire. Vous ne devez pas accepter de bons.

2. Contacter un organisme national de contrôle

Une autre option, plus longue, consiste à contacter un organisme national de contrôle.

Si vous avez essayé de contacter la compagnie aérienne vous-même et que vous avez essuyé un refus ou n’avez reçu aucune réponse, essayez de contacter une agence nationale d’exécution (National Enforcement Agency, NEB). Chaque pays de l’UE dispose d’une telle institution chargée de traiter les plaintes des passagers aériens. Contactez le pays de départ de votre vol. C’est gratuit, mais ce n’est pas aussi facile que de travailler avec une société d’indemnisation. Et cela peut prendre du temps. En général, il faut compter au moins deux mois pour que l’office traite votre demande d’indemnisation.

Le principal inconvénient de cette option est l’incertitude. Une réponse positive de l’agence à votre demande ne garantit pas une indemnisation. En effet, Wizz Air peut toujours refuser votre demande, voire l’ignorer.

Vous pouvez consulter la liste des organismes nationaux de contrôle ici.

Les organismes nationaux d’exécution assistent les passagers en cas de refus d’embarquement, de retard ou d’annulation de vol. Ils veillent également à l’application du règlement (CE) n° 261/2004 et s’assurent que les passagers sont traités conformément à ces règles.

3. Porter l’affaire en Justice

L’étape suivante consiste à porter l’affaire devant les tribunaux.

Toutefois, nous vous recommandons vivement de vous adresser d’abord à un organisme national d’exécution.

Lorsque vous aurez obtenu une décision positive de cet organisme, vous pourrez contacter la compagnie aérienne pour demander une indemnisation. Si la compagnie ne se montre pas coopérative, votre dernière option est de porter l’affaire devant les tribunaux. Une décision positive de l’organisme national d’exécution vous aidera grandement dans votre action contre Wizz Air.

Il s’agit de l’option la plus complexe, mais aussi la plus efficace.

Toutefois, avant de porter votre plainte devant les tribunaux, assurez-vous que votre demande est valable (c’est-à-dire que vous avez droit à une indemnisation, mais que votre demande est toujours refusée). Consultez les règlements relatifs aux indemnisations, réexaminez vos droits et, sur la base de vos recherches, préparez votre argumentation. Ce n’est qu’à ce moment-là que vous pourrez être sûr de pouvoir porter votre affaire devant le tribunal et de gagner. Si vous avez reçu une réponse positive de l’agence indiquant que vous avez droit à une indemnisation, joignez-la également aux documents du tribunal.

N’oubliez pas que, contrairement à la deuxième option, celle-ci n’est pas gratuite.

Circonstances Extraordinaires

Très souvent, les compagnies aériennes ne donnent aucune explication.

Elles refusent votre demande sans fournir de preuves suffisantes. Ou bien elles donnent des explications très vagues. Très souvent, les compagnies aériennes ont tendance à imputer les retards et les annulations de vols à des « circonstances extraordinaires ». La raison en est très simple : s’il s’agit de circonstances extraordinaires, la compagnie aérienne n’a pas à verser d’indemnités à ses passagers. Et si une compagnie aérienne verse des indemnités, elle perd de l’argent. Elle n’est pas rentable. Le seul moyen d’éviter de perdre de l’argent à cause de cela est de refuser les demandes d’indemnisation en donnant de fausses raisons.

Les compagnies aériennes savent que la plupart des passagers ne sont pas informés de leurs droits. Et elles ont tendance à l’utiliser en leur faveur. Ainsi, lorsque vous constatez que votre demande d’indemnisation est refusée pour cause de « circonstances extraordinaires », ne reculez pas ! Demandez des explications plus détaillées.

Selon le règlement (CE) n° 261/2004, les circonstances extraordinaires comprennent, entre autres, les conditions météorologiques extrêmes, les troubles politiques et civils et les défauts de fabrication cachés. Par ailleurs, la plupart des problèmes techniques ne sont pas considérés comme des circonstances extraordinaires. Si la compagnie aérienne affirme le contraire, il est fort probable que ce soit faux.

De même, le mauvais temps n’est pas toujours considéré comme une circonstance extraordinaire, car il est souvent prévisible. Voici un exemple : la neige pendant les mois d’hiver (à moins que la neige ne soit pas normale dans cette région). Dans ce cas, la compagnie aérienne est censée prendre les mesures appropriées pour assurer le vol à temps.

C’est pourquoi il est si important de connaître la raison de la perturbation.

Et, en cas de doute, de la revérifier. C’est important.

Par Europe et UE dans cette page, nous entendons tous les États membres de l’UE, le Royaume-Uni (UK), la Guadeloupe, la Guyane française, la Martinique, la Réunion, Mayotte, Saint-Martin (Antilles françaises), les Açores, Madère, les îles Canaries, l’Islande, la Norvège et la Suisse.

Photo en vedette par Monstera de Pexels

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